Mon premier souvenir de Maurice remonte aux débuts de mes études doctorales où, de loin, comme étudiante, je le regardais débattre avec ses collègues membres fondateurs et professeurs du CRIFPE, puis échanger un verre en toute collégialité avec eux quelques instants plus tard. Cultivé, grand intellectuel, maître de la rhétorique et collègue apprécié et respecté, il était un exemple inspirant pour moi.
Ma première rencontre « officielle » avec Maurice eut lieu dans son bureau, alors qu’étudiante j’étais en quête d’un stage doctoral. Il m’a écoutée avec attention, il m’a proposé un défi stimulant, il m’a fait confiance et il m’a soutenu tout au long de sa réalisation. J’ai vite compris qu’il était un professeur accessible et profondément humain et qu’il avait à cœur la formation à la recherche des étudiants, les siens et ceux de ses collègues. Il a grandement contribué à faire du CRIFPE un incubateur stimulant pour les étudiants et pour les futurs professeurs comme moi.
Ensuite, lors d’un séminaire informel du CRIFPE, il a été un critique sévère de mon projet doctoral. Bienveillante, sa critique aura été formatrice pour moi, puisqu’elle m’aura menée à approfondir ma pensée, à renforcer mon argumentaire. D’un franc parler, sans détour, Maurice savait donner l’heure juste. Je savais ce qu’il pensait et je me sentais en confiance en sa présence.
Par la suite, et tout au long de ma carrière, j’ai sollicité les conseils de Maurice, alors que je faisais face à des défis professionnels ou que je me trouvais devant d’importantes décisions à prendre. Toujours, il était là. Il se rendait disponible rapidement, peu importe le lieu, le jour ou l’heure. D’une grande expérience, il était de bonne écoute, il était sage et de très bons conseils. Il m’exprimait son point de vie avec bienveillance et sans attente, comme un ami. Pour moi, il était plus qu’un mentor, il était un ami.
Cher Maurice, tu auras été pour moi, un professeur attentif et bienveillant, un critique stimulant, un mentor bienveillant et de bons conseils, un collègue doté d’une grande vivacité d’esprit et d’une grande humanité, un modèle inspirant et, aussi, un ami.
Merci, Maurice, de ta présence précieuse et chaleureuse dans ma vie professionnelle… Je t’en suis et t’en serai toujours reconnaissante…
Merci aussi, cher Maurice, pour tout ce que tu as fait et donné, aux étudiants, au CRIFPE et au monde de l’éducation. Tu les avais tatoués sur le cœur. Ça se sentait et ça se voyait… De là où tu es, continue de veiller sur ton CRIFPE et … sur le monde de l’éducation, il en a tant besoin!
À Cecilia, à Paul, à toute la famille et à tous les amis de Maurice, mes plus sincères condoléances.