Si, comme beaucoup le croient, les bonnes écoles sont celles que fréquentent les milieux socioéconomiques les plus favorisés, il suffit de permettre à tous de les fréquenter. Il faut donc organiser la mixité sociale, faire entrer dans ces bonnes écoles des élèves de milieux défavorisés qui vont en faire sortir d’autres qui intègreront ces écoles moins bonnes. Et le tour est joué. Mais cela grince. Les privilégiés s’accrochent au privilège de ne se retrouver qu’entre eux, les profs ne sont pas préparés à gérer la diversité et certaines écoles se vident car le transfert ne se fait que dans un sens.
Dans ce TRACeS, on découvre de bonnes pratiques dans de mauvaises écoles, des idées qu’on porte mais qui n’en n’ont pas encore beaucoup défoncées, des témoignages, l’épisode 3 de la saga de l’année…
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