par Marie Musset
Depuis plusieurs années, enquêtes et rapports de tous pays pointent le déficit bientôt crucial du nombre de jeunes qui se destinent à une carrière scientifique. Cette question du renforcement de l'effectif des étudiants en sciences et technologies (S&T) a été classée parmi les priorités de l'OCDE depuis 2004 car « l'économie dépend de plus en plus d'un savoir complexe et de compétences cognitives de haut niveau » (OCDE <http://www.oecd.org/dataoecd/60/24/37038273.pdf> , 2006).
Pourtant des chercheurs battent en brèche ce constat pessimiste et l'analyse sociologique « fait pièce à l'idée d'une crise mondiale des sciences » (Convert, 2005 <http://wikindx.inrp.fr/biblio_vst/index.php?action=resourceView&id=2368> ).
Dans ce contexte, l'enseignement des sciences s'est largement renouvellé dans la plupart des systèmes scolaires. La place accordée à la formation initiale et continue y est essentielle. Sous-tendue par des enjeux multiples et complexes – le Haut conseil de la science et de la technologie (HCST) rappelle que la France doit être plus compétitive sur le marché mondial de l'emploi scientifique et technologique – cette situation de crise pose plus largement la question de la place du scientifique dans la société. En effet, « un progrès scientifique sans questionnement humaniste ne vaut rien. […] Aujourd'hui, la science fait partie de la société et […] dès lors, le débat est ouvert à tout le monde » (Wolton, 2009 <http://wikindx.inrp.fr/biblio_vst/index.php?action=resourceView&id=4711> ).
Les jeunes et la science, le désamour ? <#partie1>
Dans la classe : rénovation et innovations <#partie2>
Sciences et société, sciences en société <#partie3>
Conclusion <#partie4>
Bibliographie. <#biblio>