Conférencière/Conférencier
Vicky Anne Fournier-Gallant est étudiante au doctorat sous la direction de Mathieu Gagnon (directeur) et Johanne Bédard (codirectrice).
Description
L’éducation à la sexualité (ÉAS) est un droit reconnu (Agence de la santé publique du Canada, 2008), dont les programmes de formation devraient « être dispensés par des enseignants bien formés et soutenus dans un cadre scolaire » (Organisme des Nations Unies pour l’Éducation, la Science et la Culture [UNESCO], 2018, p. 12). Redevenue obligatoire au Québec en 2018, les personnels enseignants doivent donc dispenser l’ÉAS, et ce, sans égard à leur aisance (Direction de la méthodologie et des enquêtes, 2017). Des recherches précédant l’instauration du programme d’ÉAS (Beaulieu, 2010; Cohen et al., 2004; Poutrain, 2014) et au cours de sa mise en œuvre (Fournier-Gallant, 2019) démontrent que des personnes enseignantes sollicitent davantage d’accompagnement alors qu’elle ne se sentent pas suffisamment à l’aise pour aborder certaines thématiques (agressions et violences sexuelles). Ce phénomène conduirait à l’évitement de ces dernières. Dans la foulée, le gouvernement du Québec (2021) a annoncé l’intégration de l’ÉAS au nouveau programme Culture et citoyenneté québécoise prenant effet dès la rentrée scolaire 2023. Afin d’accompagner les personnels enseignants du primaire, notre recherche doctorale vise la conception d’une formation continue en ÉAS et l’évaluation de ses effets sur le sentiment d’efficacité personnelle (Bandura, 2019) de ces derniers. Lors de cette communication, les éléments de la problématique seront tout d’abord explicités. Par la suite, nous détaillerons les concepts centraux de notre cadre afin de conclure avec les éléments envisagés quant à notre méthodologie.