Conférencière/Conférencier
Denis Jeffrey est professeur titulaire à la faculté des sciences de l’éducation de l’Université Laval. Il mène des recherches dans le champ de l’éthique enseignante, de la socio-anthropologie de l’adolescence et des rites sociaux. Il a récemment publié : Enseignants, tous à risque d’accusations criminelles (2020), Les solidarités humanistes (2018), Rites et identités (2018), Rites et Ritualisations (2018), Pour une éducation à la paix dans un monde violent (2017), Éthique et insubordination en éducation (2016), Penser l’adolescence (2016), Jeunes et djihadisme (2016), Laïcité et signes religieux à l’école (2015), L’éthique dans l’évaluation scolaire (2014).
Description
Les contacts physiques entre enseignants et élèves sont nombreux et variés. Les recherches montrent que les élèves en retirent plusieurs bénéfices. Toutefois, dans le monde scolaire québécois, les contacts physiques ne sont pas réglementés. C’est pourquoi les enseignants vivent quotidiennement le risque d’être poursuivis pour des voies de fait et des attouchements sexuels. Cela revient à pratiquer sa profession avec une épée de Damoclès au-dessus de sa tête. L’enseignant Henri Fournier était affectueux avec ses élèves du primaire. Il a été accusé pour attouchements sexuels. Acquitté, il fut incapable de revenir à l’enseignement. L’enseignante en français du secondaire Hélène Guimont a touché l’épaule d’un élève pour l’interpeller. Elle a été accusée pour des voies de fait. Les commissions scolaires sont promptes à porter des accusations, même si les preuves tiennent sur peu de choses. Ce Webinaire vise à discuter des contacts physiques entre enseignants et élèves en temps de pandémie. Même si la distanciation corporelle est recommandée, il peut arriver qu’un enseignant doive toucher un élève pour le motiver, le consoler ou le discipliner. Comment doit-il alors agir pour éviter des accusations criminelles de voies de fait ou d’attouchement sexuel? Nous allons présenter des balises claires que tous les enseignants devraient connaître pour mieux se protéger contre de telles accusations.
Mercredi 25 novembre 2020 de 12 h à 13 h
Mardi 9 juin 2020 de 12 h à 13 h
Mardi 2 juin 2020 de 12 h à 13 h